COVID – juillet 21 – part 9 – A qui profite le crime ?

Que nous apprend cette crise sanitaire ?

Dans la partie 8, on a constaté que devant toutes les incohérences, l’hypothèse de l’incompétence des dirigeants ne tenait pas et qu’émergeait l’idée d’une volonté organisée d’asservir une partie ciblée de la population. Pour arriver à leurs fins les dirigeants mettent en œuvre des techniques d’ingénierie éprouvées. Contrôle de l’information et donc des médias, entretien d’un état d’hypnose amenant la soumission en diffusant des injonctions paradoxales et maintien des gens dans un état de sidération psychique en jouant sur l’émotionnel de la peur.

Comment pourquoi tout cela, dans quel but inavouable ?

Revenons sur le complotisme

Débat qui d’ailleurs n’existe pas car, être d’un avis divergeant à la pensée ambiante, c’est forcément être complotiste, et être complotiste, c’est bien sûr être stupide. Point final. Discussion close.

Donc comme personne ne veut se faire coller cette étiquette d’idiot qui ne se discute pas, toutes les personnes qui tentent d’avoir un avis divergeant, invitées à parler, commencent toutes leurs élocutions par : « Je ne suis pas complotiste, je ne suis pas anti-vax ». À cette seule condition, on les écoute, un peu…

Eh bien moi, j’affirme que même ce débat est légitime. Il pourrait y avoir un complot. L’histoire en regorge.

Même l’histoire récente.

On peut citer les cigarettiers américains, conspirateurs avérés du tabac, qui ont fait faire des études par des scientifiques corrompus qui concluent que la nicotine n’était pas dangereuse.

On peut citer l‘affaire Boulin, ancien ministre de Valéry Giscard d’Estaing retrouvé, noyé dans 50 cm d’eau, selon la thèse officielle de l’époque et sans autopsie. Ce n’est que 40 plus tard que le dossier sera rouvert et attestera d’un assassinat.

On peut citer l’affaire du choléra de 2010 à 2019 en Haïti, maladie qui a été importée par des soldats Népalais lors d’une opération de sauvetage suite au tremblement de terre. Pendant 6 ans l’ONU a soutenu, en trafiquant les données, que le choléra était créé spontanément par des bactéries mutantes dans les marécages et non en provenance des humanitaires. Attitude qui a entraîné des milliers de morts qui auraient pu être évités. En 2016, l’ONU a finalement reconnu son implication dans ce mensonge

Des cas parmi d’autres. À noter que le juge d’instruction Van Ruymbeke s’est vu opposer systématiquement le secret-défense à la plupart de ces requêtes dans les affaires de corruption impliquant les puissants de ce monde, stoppant ainsi ses investigations.

Et si on remonte un peu dans l’histoire :

399 av. J-C. Socrate complotiste condamné à mort par les Athéniens pour « Ne pas reconnaître les dieux de la cité », « Introduire des divinités nouvelles » et « Corrompre les jeunes gens avec des idées subversives ».

À la même époque, Démocrite conjecture l’existence des atomes. Epicure et Platon adoptent ses thèses, mais Aristote remet cela en cause et décide que la matière est composée du feu, de l’air, de la terre et de l’eau. L’église catholique adoptera cette thèse qui l’arrange bien pour asseoir le dogme de l’eucharistie. A partir de ce moment toute personne qui croit en l’atome est complotiste. À l’époque on dit hérétique.

1577 Nicolas Oresme, complotiste. Professeur à la Sorbonne il déclara que la distance parcourue par un objet tombant était proportionnelle à son temps de chute élevé au carré. Personne ne l’écouta, tant les idées d’Aristote qui représentaient le consensus scientifique, étaient ancrées.

1600 Giordano Bruno défend l’idée d’atome et d’infini. Complotiste, il fut brûlé vif à Rome.

1633 Galilée, complotiste. Il a tenté de soutenir que la terre n’était pas le centre de l’univers contre le consensus scientifique de l’époque.

1793 Jean-Baptiste Lamarck complotiste. Il est le précurseur méconnu de la théorie de l’évolution, titre attribué à Darwin en 1870. Il a inventé le terme biologie. Lamarck pensait que les caractères acquis d’un être vivant, en raison des contraintes de son environnement, se transmettaient à sa descendance. Cette hypothèse fut balayée par les développements de la biochimie qui déclarèrent que tout se passait au niveau de la transmission de l’ADN. Lamarck fut oublié et classé dans les chercheurs qui s’étaient trompés. C’était sans compter avec les découvertes de l’épigénétique au XXe siècle. On s’est alors aperçu que si le code de la vie est bien l’ADN, il existe un programme au-dessus du code de l’ADN qui actionne, ou pas, tel ou tel gène. Et finalement, Lamarck était plus dans le vrai que Darwin. Cuvier, le scientifique français le plus reconnu de l’époque de Lamarck, déduisait de ses recherches sur les strates géologiques, que de périodiques catastrophes avaient fait naître de nouvelles espèces de la main de Dieu. Pour Lamarck, c’était la preuve de l’évolution des espèces. Cuvier entrava toute la carrière de Lamarck qui finit sa vie pauvre et ignoré, car les savants vivaient de subsides publics.

1850 Marcellin Berthelot, secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences soutint l’idée que les atomes ne peuvent exister, sinon on les verrait. Le concept d’atomes fut banni de l’académie pendant les dix qu’il régna, aidé dans cette tâche par Auguste comte et Ernest Renan. Ils se présentèrent comme les tenants de la référence scientifique et multiplièrent les dîners républicains contre « la fausse science ». Faraday et Maxwell travaillaient sur les atomes : des complotistes.

1906 : Ludwig Boltzmann complotiste. Ce brillant savant autrichien sera l’origine de la compréhension des concepts de pression, de température et chaleur grâce à la formalisation mathématique de la physique statistique des particules. Il sera reconnu par ses pairs pour cela. Mais lorsqu’il introduisit le concept d’entropie en l’assimilant au désordre, l’hallali fut sonné. Boltzmann avait osé déclarer : « La nature aime le désordre ». Mach, Ostwald, Maxwell et Planck qui représentaient le consensus scientifique de l’époque se déchaînèrent contre cette idée absurde que la nature aimerait le désordre. Génie incompris, il se suicidera le 7 septembre 1906 et demanda que sa formule de l’entropie fut gravée en épitaphe sur sa tombe. L’entropie est bien sûr reconnue aujourd’hui comme un concept clé autant en physique, qu’en cosmologie ou qu’en théorie de l’information.

L’histoire se répète inlassablement et il semblerait que ce soit la norme : avant d’être acceptées et adulées, les avancées en science commencent par être décriées et rejetées par la communauté scientifique qui rechigne à remettre en question son sacro-saint consensus.

Pour terminer sur le sujet des conspirationnistes, j’évoquerai la grande déception causée par le visionnage de l’intervention d’Etienne Klein en tant que pourfendeur de complotiste. C’est d’autant plus regrettable qu’il est un vulgarisateur scientifique remarquable quand il s’agit d’exposer les connaissances actuelles sur les phénomènes de la physique théorique. C’est dommage qu’il se serve de cette aura pour démontrer l’indémontrable par une pirouette absurde.

Après avoir brillamment exposé dans la première partie de son exposé que : « le doute fait partie de la science », il nous explique que lui « il sait », et ne doute pas de la thèse officielle dont il laisse entendre qu’il s’agit de la vérité scientifique. Clivant ainsi le monde en deux parties : les « sachants » comme lui, mais qui toutefois ne doivent pas sortir de leur domaine de compétence (à part lui peut-être) qui se limite au champ de connaissance pour lesquels ils peuvent se parer d’un diplôme.

J’aimerais lui rappeler, car je le soupçonne de le savoir, qu’il existe deux niveaux de réalité, comme l’expose Paul Watzlawick membre du MRI de Palo Alto, dans « la réalité de la réalité ».

La réalité de premier ordre correspondant aux faits physiques indiscutables que l’on peut constater avec ses sens. C’est de ceux-là que parle E.Klein. Mais il existe aussi une réalité de deuxième ordre qui est lié aux relations entre personnes, qui est totalement subjective, et différente pour chacun. Il ne s’agirait de confondre les deux.

Et c’est là que M.Klein opère avec une malhonnête intellectuelle flagrante. Il se sert d’une réalité incontestable du premier ordre (un fait, celle que la terre n’est pas plate) pour, grâce à un biais de généralisation inacceptable, affecter la croyance de « platiste » à toute personne hors de la pensée unique ambiante. Puis cela fait, il le qualifie de complotiste (une opinion), donc d’idiot, parce que cet imbécile doute d’une réalité du deuxième ordre dont la caractéristique principale est pourtant d’être sujet à caution. Je m’interroge sur les motivations profondes de ce monsieur dont je me demande s’il active consciemment les ressorts rhétoriques de son intervention.

Voici la lecture d’un extrait de « Les cheveux du baron de Münchhausen » de P. Watzlawick qui explique différence entre les deux niveaux de réalité et pourquoi les idéologues ne veulent les dissocier.

Complot ou pas ?

Quatre hypothèses s’affrontent :
  • Il y a un méchant virus et les gouvernements font ce qu’ils peuvent pour leur peuple, mais sont dépassés par la situation.
  • Il y a un méchant virus et les gouvernements se servent de cette opportunité pour gérer leurs basses besognes (gilets jaunes, réforme retraites, surveillance accrue, promotion tech non éthique, passage en force de loi, gestion de la crise de la dette).
  • Il y a virus ordinaire et les gouvernements sont stupides et appliquent la politique du super parapluie, des fois qu’on leur reproche quelque chose un jour.
  • Il y a virus ordinaire et les gouvernements font croire qu’il est méchant pour créer une fenêtre d’opportunité et œuvrer dans leurs basses besognes (gilets jaunes, réforme retraites, surveillance accrue, promotion tech non éthique, passage en force de loi, gestion de la crise de la dette).

Manipulations

La mise en place du suffrage universel direct et le développement de la presse indépendante ont obligé les gouvernements à prendre des mesures pour convaincre son peuple de suivre ses recommandations. Le ministère de la propagande est ainsi créé en 1938 sous Léon Blum. Il s’appelle désormais ministère de l’information et de la communication, des termes beaucoup plus politiquement corrects qui n’en cachent pas pour autant la volonté de faire passer les bons messages.

Tout un tas de méthodes pour faire plier les populations ont été mises en œuvre pendant cette « crise sanitaire ». Ariane Bilhéran philosophe et docteur en psychopathologie, ainsi que Lucien Cerise, docteur en philosophie et chercheur spécialiste de l’ingénierie sociale en démontent brillamment tous les mécanismes.

La première partie de l’article démontre la faible dangerosité du virus SARS-COV2 au sens statistique (faible létalité, peu de formes graves, ). Je n’arrive pas à me résoudre à ce que la majorité des gouvernants soient stupides, même si un certain Premier ministre que je ne citerais pas n’a pas l’air de respirer l’intelligence.

La conclusion s’impose alors il y a bien un complot.

De quel type de complot s’agit-il ?

Secte ou pas secte ?

Y aurait-il eu une dizaine de gars encagoulés de capuches rouges qui se seraient réunis dans une cave voûtée au milieu de bougies et d’encens devant un crâne fumant pour décider du sort de l’humanité?

On pourrait penser qu’il existe une sorte de secte secrète dont les membres se réunissent pour définir des plans pour atteindre leurs objectifs. Deux questions se posent. La première est de définir qui « ILS » sont. La deuxième quel serait leur objectif ?

Comme pour avoir un impact sur la population mondiale, il faut qu’ils possèdent un pouvoir certains, on arrive logiquement sur les personnes les plus riches et possédant le plus de pouvoir. Quel est leur objectif ? Réponse : Encore plus de pouvoir.

Cette capacité à faire tout ce que l’on veut sans avoir à se soucier de ce qui arrive aux autres. Une faculté totalement grisante lorsque l’on obtient la possibilité d’en user. Un de problème majeur de l’exercice du pouvoir c’est qu’il est addictif. Comme toute addiction, son usage, à l’image d’une drogue dure, nécessite d’en avoir de plus en plus pour obtenir la même satisfaction. Lorsque l’on a goûté au pouvoir, il en faut toujours plus.

Alors leur objectif c’est d’avoir encore plus de pouvoir, qui se traduit par encore plus d’asservissement des autres. Le pouvoir ça doit se voir pour s’en délecter. Et quel meilleur moyen que de priver les autres de ressources et de se les approprier. Les ressources sont matérielles mais aussi immatérielles comme la faculté de penser, la libre expression, ou la libre circulation. À ce titre la liberté est une des plus grandes ressources de chacun. Avoir du pouvoir sur quelqu’un, passe par le priver de ses libertés. Le partage du pouvoir ne s’effectue alors qu’au sein de la minuscule caste de ceux qui possèdent la plupart des richesses. Même si au milieu de cette caste les jeux de pouvoirs vont bon train…

Alors non, il ne s’agit pas d’un complot au sens où les grands médias l’expriment en voulant faire croire que des complotistes promoteurs de la terre plate le croiraient. Mais il y a bien un complot, mais un complot systémique, au sens où une partie de la population à des intérêts qui vont dans un sens opposé à une autre partie de la population. Juan Branco expose clairement le fonctionnement des élites françaises, dont le but est de conserver leurs privilèges.

Conflits d’intérêts

La première ligne de ceux qui peuvent se réjouir de la crise du COVID ce sont bien les acteurs de l’industrie du médical dont la cible marketing est composée des gens malades, ou pensant l’être.

Serait-il possible qu’il existe malgré tout une jacquerie ?


Le plus terrifiant c’est que les personnes qui œuvrent dans le sens de ce complot systémique, n’en ont pas conscience. Cela est logique puisque le complot n’est pas ourdi par les hommes qui le colportent, mais par le système dans lequel ils opèrent. Ils ont la certitude d’œuvrer pour le bien de l’humanité phagocyté par une pensée qu’ils ont élevé au rang de dogme indiscutable.

C’est la religion du néolibéralisme qui postule que si l’état n’intervient pas, le marché régulera automatiquement les facteurs en présence pour l’équité absolue. Une belle idée qui n’a pour l’instant réussit qu’à créer des riches de plus en plus riches et des pauvres de plus en plus pauvres.

Et pour faire vivre cette idée, les états doivent détricoter les lois qui restreignent les entrepreneurs, les acteurs de la finance et privatiser le maximum de services publics au grand bonheur de ceux qui les achètent (Autoroutes, aéroports, amendes, retraites, …)

Une question reste cependant en suspend. Y aurait-il tout de même une partie des tenants du dogme du néolibéralisme, plus illuminés que les autres qui pourraient injecter volontairement des éléments pour créer le désordre qui leur permet d’obtenir les fenêtres d’opportunité à exploiter afin d’implanter leur dogme chéri.

Des noms et des événements insolites rôdent pour entretenir vivante cette éventualité : Rockefeller, Fondation Bill Gates, GAVI, ID2020 alliance, Forum de Davos, Simulation covid d’octobre 2020 event201 ,

Une pandémie étant une énorme fenêtre d’opportunité, en cela qu’elle véhicule une peur paralysante pour la majorité de la population, il pourrait être tentant pour certains de provoquer ladite pandémie.

En mars 2020, il n’était pas concevable que le virus ne soit pas issu de la faune sauvage. Des éminents médecins en rapport avec Wuan ont tout fait pour que l’on y croie, à grand renfort de publication dans les revues à comité de lecture. Mais depuis peu, l’OMS et le gouvernement américain insistent pour que la possibilité que le SARS-COV2 se soit échappé du laboratoire Wuan soit examinée avec la plus grande attention.

Une première étape qui pourrait amener à se poser la question d’une libération intentionnelle d’un virus qui arrange bien les choses pour certains.

Est-ce qu’envisager cette hypothèse amène à être complotiste ?

Ou, est-ce qu’éluder d’emblée certaines possibilités dans la cause d’un effet, ne serait pas plutôt de l’obscurantisme ?

En conclusion, l’analyse de la situation m’incite à croire qu’il est difficile de concevoir un complot hourdi par une petite catégorie d’individus qui piloterait à distance les évènements. En revanche, la présence d’un complot systémique me parait évidente. Les intérêts et privilèges de certaines personnes les amenant à se comporter de façon telles que le complot s’auto-alimente de lui-même, sans nécessité d’une intervention d’un groupe conspirationniste.