COVID – juillet 21 – part3 – décès toutes causes

Où en est-on des connaissances sur la crise sanitaire ?

Où en est-on des connaissances sur la crise sanitaire ?
Cet article fait suite au bilan que j’ai fait en novembre 2020.
 
Dans la partie 2, les chiffres nous amènent à conclure qu’au-dessous de 75 ans sans comorbidité, le risque de cas grave (et encore plus de mourir) est quasiment nul, même sans traitement précoce.
 

Qu’est-ce qui peut justifier des telles mesures liberticides ?

Examinons les décès en 2020 toutes causes confondues

D’après l’analyse détaillée et sourcée d’un statisticien. 

Il est avéré qu’il y a environ 60 000 décès de plus en 2020 qu’en 2019. Valeur qui correspond au nombre de décès COVID. De là à faire un raccourci et penser que le COVID a provoqué 60 000 morts, il n’y a qu’un pas qu’un statisticien aguerri se refuse de faire.

En effet, il y a 668 800 morts en 2020, mais ce sont des données brutes qu’il est indispensable de retraiter pour éliminer le biais du vieillissement de la population dû au babyboom de l’après-guerre. Ce surplus de naissance après 1945 induit automatiquement un surplus de décès en 2020 par le simple fait qu’il y a plus de personnes en âge de décéder en 2020 qu’en 2019.

Le calcul statistique pour corriger ce biais se fait de façon quelque peu différente. Il normalise les années précédentes pour calculer le nombre de décès qu’il y aurait eu si la réparation de la population suivant les tranches d’âge (pyramide des âges) avait été identique à celle de 2020.

Total des décès en France ajustés de la pyramide des âges

Après standardisation, on peut comparer le nombre de décès de chaque année sans que la différence de personnes par tranches d’âge n’influe.

On constate bien que le nombre de décès en 2020 est supérieur à celui de 2019, mais avec un peu d’honnêteté intellectuelle, on est obligé de reconnaître que l’on est statistiquement dans l’épaisseur du trait. Il n’y a pas un pic de nature à affoler une planète.

  •  Si nous avions eu la même répartition de la population par tranche d’âges en 1962 qu’en 2020, nous aurions eu 1 500 000 morts en 1962 (sans COVID ou autre désastre) contre 650000 en 2020, soit 2 fois plus. Mais ce qui serait tout de même resté dans la norme de l’époque.
  • Le taux de mortalité de 2020 est identique à celui de 2015, mais on peut dire la même chose pour que 1 969 par rapport à 65 où encore 2 003 par rapport à 2000. Années pendant lesquelles, on ne s’est pourtant pas dit qu’il y avait une envolée inadmissible des décès…

Examinons le taux de mortalité toutes causes 

 

Si on s’intéresse aux décès en France (après standardisation) en différenciant en deux classes d’âges, prenant 65 ans comme pivot. On constate que pour les moins de 65 ans, il n’y a aucune surmortalité en 2020 et que l’espérance de vie continue à augmenter.

Pour les plus de 65 ans, on constate une légère augmentation en 2020, mais rien de statistiquement significatif qui pourrait être imputé juste à la pandémie incriminée.

 

  • Pour la classe d’âge au-dessus de 65 ans,
    • La probabilité de mourir en 1970 était de 6 %, elle n’est que de 4 % environ depuis 2000. C’est une autre façon d’exprimer que l’espérance de vie augmente.
    • Le taux baisse mais de manière discontinue d’une année sur l’autre. On ne peut donc pas juste se référer à l’année précédente.
    • Le taux a baissé de 2015 à 2019 puis est revenu au niveau de 2015 en 2020. Il n’a pas cependant dépassé les 4 % le plus haut des dix dernières années, ce qui aurait été le cas si une sérieuse épidémie était apparue.
  • Par contre pour la classe au-dessous de 65 ans la baisse est continue sans discontinuité de la baisse en 2020.

Il est où le gros problème de 2020 ?

Examinons la situation en Europe en 2020

Une analyse identique, après standardisation des décès, peut être effectuée au niveau européen.

 

  •  Pour tout pays européen, l’année 2020 est au pire la dixième année la moins mortelle de toute leur histoire. Toutes les années précédentes à celles de la dernière décennie ont vu plus de morts en données corrigées de la pyramide des âges.
    • Pour l’Islande, la Norvège et le Danemark, 2020 est l’année la moins mortelle de toute leur histoire. Il n’y a jamais eu plus de morts chez eux.
    • Pour la Suède, la Finlande et l’Allemagne c’est légèrement plus qu’en 2019 qui fut l’année la moins mortelle de leurs histoires. Ça reste donc pour eux la deuxième année la moins mortelle.
    • Pour les autres on se rapproche des données de 2015, et pour les pays les plus foncés sur la carte, 2020 est supérieure à la moyenne de la décennie, moyenne qui reste inférieure à la mortalité des années précédentes.

Il n’y a donc rien de statistiquement significatif sur la mesure la mortalité en France en 2020. Même si un nouveau virus a été détecté, il n’a pas amené de surmortalité. Rien ne peut alors justifier un blocage de l’économie et la mise sous curatelle de la population.