COVID – juillet 21 – part4 – comparaison des maladies

Où en est-on des connaissances sur la crise sanitaire ?

Cet article fait suite au bilan que j’ai fait en novembre 2020.
 
Dans la partie 3, les chiffres nous amènent à conclure qu’il n’y a rien de statistiquement significatif sur la mesure la mortalité en France en 2020. Même si un nouveau virus a été détecté, il n’a pas amené de surmortalité. Rien ne peut alors justifier un blocage de l’économie et la mise sous curatelle de la population. 
 
 Qu’est-ce qui peut justifier des telles mesures liberticides ?

Examinons les principales causes de décès en France

Comparons désormais les décès du COVID avec les autres types de décès. Et examinons si les mesures exceptionnelles en termes de privation de liberté et de contrôle se justifient par l’ampleur de la situation.

Je n’ai trouvé que des valeurs pour 2013, mais les proportions n’ont à ma connaissance pas significativement évolué surtout en proportion (sauf pour les accidents de la route qui de toute façon restent marginaux dans l’ensemble des décès – environ 5 000 morts/ 600 000).

Ces valeurs de décès par type de maladie sont à comparer aux 60 000 morts annoncés du COVID. Est-il besoin de commenter l’exagération de l’ampleur de ce virus ?

Mais allons plus loin et examinions les chiffres de deux maladies chroniques pour lesquelles l’ampleur des mesures n’ont pas été à la hauteur du COVID. A savoir le tabac et la malbouffe.

source mois sans tabac

source sante publique france

Je remarque que l’on nous a confinés pour une maladie qui a causé 60 000 décès (nous a-t-on dit) alors que le tabac tue 75 000 personnes par an.

D’après une étude du Lancet, la malbouffe tuerait 1 personne sur 5 soit encore plus que le tabac

Pendant ce confinement, les tabacs, étant dans la liste des magasins essentiels, sont restés ouverts, alors que les salles de sport, jugées non essentielles, ont été fermées d’autorité. J’en déduis, avec mon foutu esprit rationnel et logique, que dans l’esprit du conseil scientifique qui nous dirige, il est préférable pour la santé, de fumer plutôt que de faire du sport.

La conclusion est encore que les mesures prises pour le COVID sont disproportionnées par rapport à celles qui ne sont pas prises pour des maladies qui causent plus de morts chaque année et depuis longtemps.

Moyens mis en œuvre

Puisqu’on parle des mesures prises pour gérer cette maladie qu’est le COVID, force est de constater que les mesures prises concernent essentiellement des restrictions pour la population.

On ne reviendra pas sur le manque de masques qui bien qu’initialement prévus par d’autres gouvernements ont été jetés amenant le gouvernement actuel à soutenir l’inefficacité du port du masque en intérieur pour ensuite l’imposer en extérieur…

Par contre il faut examiner la situation de l’hôpital et des services de réanimation.

Au-delà des chiffres du fameux taux d’incidence, on nous met en avant la saturation des services de réanimation. Mais Internet a de la mémoire et il est facile de visionner des vidéos de soignant alertant sur le manque de lits en période de grippe hivernale. Aujourd’hui cet aspect des choses arrange bien nos communicants pour justifier leurs actes.

    • Les hôpitaux sont saturés en hivers, comme tous les ans depuis plusieurs années, malgré les grèves à répétition du personnel hospitalier.

        ◦ Une diminution systématique du nombre de lits a été opérée avec la politique de tarification à l’acte (T2A). 100 000 lits ont été supprimés en vingt ans sur les 500 000. Source le quotidien du médecin.

        ◦ Un effet pervers de la T2A, incite les services de réanimation à être saturés, même si l’oxygénation nécessaire peut se faire dans le service d’origine.

        ◦ Toute sous-occupation du service réanimation amènerait une diminution de lits l’année suivante. La stratégie logique serait donc d’occuper tous les lits en permanence.

        ◦ Toute personne admise en réanimation au motif COVID amène une tarification à l’acte supérieure. Donc tout bon gestionnaire serait tenté d’estampiller COVID toute réanimation (ce qui nous ramène à la réalité du comptage des décès COVID).

Il y a à l’évidence une volonté de réduire les coûts de la santé au détriment de la santé elle-même. Le problème, volontaire ou non, c’est de raisonner sur la moyenne de l’occupation des lits sans tenir compte des variations saisonnières. On sait depuis longtemps que les affections respiratoires sont plus nombreuses en hivers qu’en été. C’est donc sur cette période qu’il serait logique de caler le nombre de lits. Mais la logique étant purement financière l’objectif reste la réduction « quoi qu’il en coûte ».

C’est pour cette raison qu’un an après le début de l’épidémie et bien que l’on nous annonce des vagues à répétition, les moyens hospitaliers matériels et surtout humains n’ont pas été mis en place. Pire alors que le manque de soignants est criant, le gouvernement impose la vaccination dans le milieu hospitalier contre la volonté des certains soignants qui  s’ils ne  démissionnent pas ou ne sont pas licenciés, ne seront pas motivés pour faire au-delà du raisonnable comme ils l’ont fait en mars 2020.

On constate que même si épidémie il y a, les gouvernants en parlent beaucoup, mais n’agissent pas concrètement pour lutter contre, voire aggravent les choses.